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HALLOWEEN

Dimanche 27 octobre 2024 - 15H00

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Théâtre Centennial de l'Université Bishop's

2600, rue College, Sherbrooke J1M 1Z7

Billetterie

Régulier : 23 $
Ainés (60+) / Étudiants : 18 $

Jeunesse (6+) : 13 $

Enfants (5 et –) : Gratuit

Informations :

819.822.9692

Achat en ligne

Au programme

Dimanche 27 octobre 2024 - 15H00

Witch Hunt
Aaron D. McMichael

Il y a bien longtemps, dans un endroit très éloigné, vivait une sorcière dans la redoutable forêt sombre. Elle savait que les villageois se lasseraient de sa présence dans les bois. Cette sombre et maléfique sorcière parcourait toujours le village la nuit à la recherche de choses à mettre dans son chaudron. Chaque fois que vous entendez des notes rapides et répétitives dans cette pièce, la sorcière est présente. Elle semble être source d’agacement jusqu'à ce que les villageois décident de son sort et, finalement, de sa capture.

Cette pièce n’est pas pour les âmes sensibles. Les rythmes y sont implacables et entraînants. Attention aux altérations, aux articulations et à la mise en forme des phrases! La sorcière est présente; elle vit dans cette pièce. Elle vous met au défi d’écouter son chant maléfique.

Horror Vacui
Andrew David Perkins

L’expression latine Horror vacui (l’horreur du vide) ou la kénophobie (du grec signifiant « peur de l’obscurité ») est un concept qui a été bien exprimé dans les arts visuels, comme le remplissage de toute la surface d’un espace ou d’une œuvre avec des détails. En physique, l’horror vacui reflète l’idée d’Aristote selon laquelle la nature a horreur du vide. L'expression extrême des détails et de l'ornementation est présente à travers l'histoire, transcendant les cultures et les médiums.

Horror Vacui, œuvre écrite pour grand orchestre à vents, interprète le concept de façon à la fois littérale et conceptuelle : avec une orchestration dense et chargée, et comme une métaphore de la peur de l'isolement et de la mort. Au point de vue du style, l'œuvre fait allusion aux nombreuses musiques classiques de films de science-fiction et d'horreur du cinéma américain du milieu du siècle, dont les sujets étaient souvent des extraterrestres, des vampires, des loups-garous, des fantômes, des monstres, des zombies et des démons. L’esthétique mélodramatique et absurde de ces films les rendait à la fois terrifiants et comiques, en offrant au public une expérience à la fois horrible et risible. Bref, une musique qui convient tout à fait à l’Halloween : « Des bonbons ou un mauvais sort! »

Alex and the Phantom Band
David Maslanka

Alex, à la recherche d'une flûte à offrir à son papa pour un cadeau d'anniversaire, est emporté dans un monde de rêve musical où il se retrouve dans un vieux théâtre délabré, la maison du « His Majesty's Royal Band ». Alex grimpe sur le podium du chef d'orchestre et voit les instruments scintillants s'étaler devant lui : des instruments vivants, mais pas de musiciens! Il s’empare de la baguette et pointe vers les instruments. Chaque instrument ou section répond avec ses sonorités caractéristiques. Bouleversé, Alex s'évanouit... pour se réveiller dans son propre lit, avec dans la poche de son pyjama, une flûte ancienne en acajou pour l'anniversaire de son père. « Alex » est une aventure musicale engageante et réconfortante pour les jeunes de tous âges.

L’œuvre se veut une introduction aux instruments de l’orchestre à vents. L'histoire fantaisiste et captivante de Kathryn Maslanka, mise en musique par son conjoint David Maslanka, emmène le jeune garçon Alex dans une aventure de rêve dans le monde de l’orchestre à vents. Il se retrouve à diriger l’Orchestre royal de Sa Majesté et reçoit une ancienne flûte en bois.

Danse macabre
Camille Saint-Saëns Transcription de Mark Hindsley

L’œuvre fut composé en 1874, et créée le 24 janvier 1875 aux Concerts Colonne, à Paris.  C’est un poème de Jean Lahor (pseudonyme de Henri Cazalis) qui inspira le musicien, sur une mélodie pour chant et piano qu’il avait déjà titrée « Scène de sabbat nocturne ».  Liszt, plein d’admiration, a réalisé une transcription pour piano de la Danse macabre peu après sa création.

 

En guise d’introduction résonnent les douze coups de minuit, sonnés par les cloches tubulaires, doublées par le cor.  Le « violon de la Mort », incarné par la section des saxophones), qui semble s’accorder, fait alors entendre alors un premier thème dansant et sarcastique. Lui succède un second thème, une sorte de valse lente, d’un ton mélancolique. Un thème savamment développé en fugue et introduisant, par allusions, une parodie sautillante et grotesque du « Dies Irae ». Les cliquetis du xylophone, avec les staccatos des bois, suggèrent les chocs d’ossements… À la fin, c’est un hautbois qui, en notes piquées, imite le chant du coq; puis tout s’apaise.

Par un soir d’Halloween
Maxime Goulet
Arr. pour orchestre à vents de Yann Bail

« Par un soir d’Halloween » est une suite orchestrale en cinq courts mouvements, où chacun des mouvements évoque une créature fantastique traditionnellement associée à la fête de l’Halloween. L’œuvre s’inspire librement de dessins d’enfants de chacune des créatures pour mieux les évoquer, voire les transcender.

 

I – L’envolé de la sorcière
À cheval sur son balai, la sorcière et son chat noir survolent la campagne à la recherche d’une nouvelle victime à faire bouillir dans sa marmite. L’œuvre s’ouvre avec des sons de flexatone qui évoquent le rire strident de la sorcière. Ensuite, les flûtes, clarinettes, trompettes et xylophone jouent une mélodie espiègle dans l’aigu pendant que les cuivres jouent une mélodie sombre dans le grave, représentant ainsi les deux facettes de la sorcière.

 

II – La marche des zombies
On entend des sons menaçants dans le lointain. Ce sont les zombies! Ils s’approchent peu à peu et mordent tous ceux qui se trouvent sur leur passage. Leur marche devient de plus en plus imposante à mesure que leurs victimes joignent leurs rangs. De la même façon, les instruments s’ajoutent les uns aux autres afin de produire un grand crescendo d’intensité.

 

III – La métamorphose du loup-garou
Sous l’effet de la Pleine Lune, un homme se transforme en loup-garou. Sa bouche se change en gueule, ses oreilles s’allongent, ses bras et ses jambes deviennent des pattes et une épaisse fourrure recouvre son corps. C’est ainsi qu’une musique de suspense se transforme progressivement en musique agitée et menaçante, comme un loup à la recherche d’une proie. Tout au long du mouvement, les cuivres jouent des glissandos tel un loup qui aboie à la lune. Rien n’est à l’épreuve de la bête… sauf un chasseur avec un fusil et une balle d’argent.

 

IV – Les fantômes du manoir
De mystérieux murmures remplissent le vieux manoir abandonné. Tous les fantômes des anciens habitants s’y sont donné rendez-vous pour un grand bal. Ils dansent la valse au son de l’orchestre.

 

V – Les squelettes attaquent!
Dans le cimetière, les squelettes sortent des tombes. Ils envahissent le village et sèment la terreur chez les villageois. Une musique rapide et contrastée, mettant en vedette un xylophone frénétique, évoque les squelettes dans leur assaut nocturne.

Les Maîtres Sorciers
Alexandre Kosmicki

L’œuvre n’a pas de support littéraire quant à son inspiration, mais l’univers fantastique est construit autour du nom très évocateur que représente le titre.

Trois thèmes structurent « Les maîtres sorciers ».

Le premier utilise le scintillement du glockenspiel, du vibraphone et de la cymbale, pour exprimer un univers surnaturel. Cet univers n’est autre qu’une invitation à un rituel magique; de cette magie cérémonielle naît le deuxième thème.

Celui-ci représente une frénésie générale matérialisée dans une samba endiablée. L’excitation côtoie parfois une angoisse dissimulée et mène à l’obstination générale.

Enfin le troisième thème est exprimé par la douceur mélancolique du cor anglais. Très vite, cette douceur est à la fois enveloppée par l’étincellement du glockenspiel, mais aussi par la douceur des basses ensorceleuses.

Ces thèmes évoluent tout au long de l’œuvre sans jamais s’interposer. Ils mettent en exergue le monde fantastique des maîtres sorciers.

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