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Couleur d'automne

Dimanche 26 octobre 2025 - 15h00

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Théâtre Centennial de l'Université Bishop's

2600, rue College, Sherbrooke J1M 1Z7

Billetterie

Régulier : 39 $
Ainés (60+) : 31,90 $

Étudiants : 22,44 $

 

Informations :

819.822.9692

Achat en ligne : lepointdevente.com

Au programme

Dimanche 26 octobre 2025 - 15h00

Festive Overture
Dmitri Shostakovich

Écrite en 1954 pour célébrer l’anniversaire de la Révolution d’Octobre, la Festive Overture est une pièce débordante d’énergie et d’enthousiasme. Composée en seulement quelques jours, elle s’ouvre par un éclat de cuivres triomphants, suivi d’un tourbillon de mélodies rapides et brillantes qui rappellent un véritable feu d’artifice musical.

Habituellement jouée par un orchestre symphonique, cette œuvre nous est présentée ici dans une transcription pour orchestre à vents réalisée par Donald Hunsberger, qui en restitue toute la vivacité et la couleur éclatante.

Courte mais éblouissante, la Festive Overture illustre à merveille la joie et la fête portées par la musique de Shostakovich.

October
Eric Whitacre

Compositeur américain reconnu pour ses harmonies aériennes et ses sonorités lumineuses, Eric Whitacre a écrit October en 2000, en hommage à son mois préféré de l’année.

À travers cette pièce pour orchestre à vents, Whitacre traduit la douceur et la mélancolie de l’automne : les couleurs changeantes des arbres, la brume qui enveloppe les paysages, et la sérénité propre à cette saison. Les harmonies se déploient lentement, comme des feuilles qui tombent une à une, et créent une atmosphère à la fois apaisante et poétique.

October est devenue l’une des œuvres les plus jouées et appréciées du répertoire pour orchestre à vents, tant par sa beauté simple que par l’émotion profonde qu’elle dégage.

Saga Candida
Bert Appermont

Avec Saga Candida, le compositeur belge Bert Appermont nous entraîne dans un univers où la légende et l’histoire se rejoignent. Le titre, qui signifie « la sorcière qui ne mérite pas d’être punie », fait référence à un récit de persécution lié aux procès de sorcières du début du XVIIᵉ siècle.

L’œuvre est en réalité la première suite de concert tirée de l’imposant spectacle en plein air Zaad van Satan, présenté pour la première fois en août 2002 à Kruibeke, en Belgique. Ce gigantesque événement, qui explorait le thème de la sorcellerie et de l’intolérance, attira plus de 10 000 spectateurs en quelques semaines. À travers sept mouvements contrastés, Appermont met en musique les émotions liées à la destinée tragique d’une femme accusée à tort : peur, accusation, révolte, désespoir, mais aussi tendresse et élévation spirituelle.

Fidèle à son langage expressif, Appermont fait de Saga Candida une fresque sonore où l’orchestre à vents devient le narrateur d’une histoire intemporelle. Les cuivres incarnent la puissance de l’accusation, les bois traduisent l’intimité et la fragilité humaine, tandis que les percussions ponctuent les grands tournants dramatiques.

Saga Candida n’est pas seulement une évocation historique : c’est une œuvre qui résonne encore aujourd’hui comme un hommage à l’innocence bafouée et à la quête de justice. Une légende mise en musique, où l’ombre et la lumière s’entrelacent pour captiver autant l’imagination que le cœur.

Exultation
Philip Sparke

Commandée en 2009 pour célébrer le 10e anniversaire de l’ensemble japonais Musée d’Art Harmonie, Exultation porte bien son nom : c’est une explosion de joie et d’énergie musicale, taillée sur mesure pour ouvrir un concert dans un élan irrésistible.

Dès l’ouverture, une fanfare éclatante retentit, portée par des rythmes en 3/4 et 6/8 qui se croisent et se bousculent comme dans une danse vive, presque latine. Puis surgit une première mélodie, souple et teintée de « blues », confiée aux timbres chaleureux des euphoniums, cors et saxophones. La musique bondit ensuite vers un thème plus piquant, jailli des profondeurs des instruments graves, avant de s’élever à nouveau vers un chant lumineux, d’abord à la trompette, puis repris par les bois.

Tout au long de l’œuvre, les thèmes se répondent, se transforment, se superposent, comme des éclats de couleurs qui s’assemblent en un feu d’artifice sonore. Finalement, la fanfare du début revient, majestueuse, refermant la pièce dans une célébration éclatante et joyeuse.

Exultation, c’est la musique du sourire, une page brève mais radieuse, où l’énergie rythmique et la chaleur mélodique se conjuguent pour emporter l’auditeur dans un tourbillon festif.

Symphony No. 1 : A Ghost Story
Randall Standridge

Avec sa Symphony No. 1: A Ghost Story, le compositeur américain Randall Standridge tisse un récit à la frontière de l’intime et du fantastique. Inspirée à la fois des traditions symphoniques et du langage cinématographique des films d’horreur, l’œuvre se présente comme une fresque en quatre mouvements, racontée du point de vue d’une veuve hantée par l’esprit de son mari défunt, compositeur lui-même.

Chaque mouvement suit les étapes du deuil décrites par Kübler-Ross. Unquiet, d’abord, installe l’angoisse : un piano solitaire, un esprit qui frappe en morse “Here”, une tempête qui gronde. Vient ensuite Loss, où les souvenirs refont surface entre lumière et douleur, jusqu’à un cri de désespoir. Avec Midnight, la rage éclate : le fantôme revient furieux, dans un sabbat déchaîné ponctué par les sons inquiétants du Aztec death whistle. Enfin, Ascent apporte l’apaisement : la nuit cède à l’aube, le thème initial se transforme en une lueur d’espoir, et l’esprit s’élève pour un dernier adieu.

À travers cette œuvre singulière, Standridge nous plonge dans une histoire de fantômes qui est aussi une métaphore universelle du deuil : une musique dramatique, lyrique et tour à tour terrifiante et lumineuse, où l’ombre et la lumière finissent par trouver leur équilibre.

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